Ce jeudi 30 juin, j’ai participé à un séminaire sur l’avenir de la voiture électrique organisé par la Commission 1 de l’Assemblée des régions d’Europe .

L’événement avait lieu dans les locaux de BMW qui en a profité pour montrer le prototype de sa e-mini, 100% électrique (commercialisé en 2013). Si une belle unanimité s’est dégagée quant à l’intérêt des voitures électriques dans le cadre de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, il y avait quand même des nuances entre la position du constructeur et la mienne.

En effet, si nous nous accordions à penser que l’électricité utilisée pour ce type de voiture doit être verte , il n’en va pas de même quant à la nécessité de changer notre mode de vie.

C’est là que les différences sont les plus frappantes. Il y a ceux qui défendent le « tout à la voiture » qui permet de continuer à vendre autant de véhicules que maintenant. Ou encore ceux qui prônent le changement de mode de vie qui se résume à rouler autrement…

Et puis il y a ceux qui utilisent de moins en moins la voiture au profit des transports en commun, du vélo, du scooter , de la marche à pied ou des voitures électriques partagées. Viennent alors se greffer d’autres possibilités comme la relocalisation des activités économiques, la densification de l’habitat, … En fait, la mobilité ne s’arrête pas au type de carburant de la voiture !

C’est là tout l’intérêt de ce qui est en train d’être mis en place en Wallonie : nouveau code de l’aménagement du territoire, projets de recherche visant à identifier les pistes pour changer les comportements, production d’électricité verte (cadre éolien, cogénération, panneaux solaires, …), les économies d’énergie qui peuvent être réalisées et qui permettront une meilleure utilisation de l’énergie...

Vous voulez en savoir plus ? Vous trouverez ici le texte de ma présentation (en anglais).